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27 avril 2010

Ma maladie

Avant propos :

En aucun cas je ne souhaite que l'on pleure sur mon sort, dites vous en lisant mon histoire, qu'il y a pire que moi, pensez à tous ces enfants qui décèdent à cause de la bêtise humaine, à cause des armes, de la famine, de la colère de la Terre et malheureusement aussi de toutes ces maladies dont ils sont atteints dès leur plus jeune âge. Pensez à tous ces gens qui dorment dehors, qui n'ont rien à manger, dans une détresse totale. Moi, j'ai un toit, mes enfants, il faut que je me batte pour nourrir ma fille et moi même, mais ce n'est rien par rapport à ce qui se passe autour de nous. Si seulement les gens qui se disent adultes pouvaient ouvrir les yeux, et se poser même qu'une minute, et regardent autour d'eux. Aujourd'hui malgrès ma SEP, je suis heureuse, j'ai un moral d'acier, et surtout j'ai des connaissances, certaines sont des amies, de vraies amies, et puis d'autres qui vont le devenir, je le sais, je le sens...........

Le tout début :

Tout commence le 26 décembre 2003, un banal examen, une mammographie, fin de l'examen le radiologue me dit "je vous conseille de prendre très vite un rdv avec votre génécologue", début de panique. Je sorts du laboratoire portable en main et tout de suite je téléphone au Dr G....., il me connaît très bien et me fait venir à son cabinet immédiatement. Observe les clichés et prise de rdv immédiat à sa clinique pour une opération, il faut faire une biopsie du sain droit, je ne peux vous en dire plus pour le moment, mais pas d'inquiètudes le cancer du sein se soigne très bien. Le rdv est pris pour le 8 janvier 2004, allez première épreuve, la trouille au ventre, c'est parti, il faut ouvrir et à mon réveil je découvrirais si j'ai un sein en moins ou pas, car je lui fais promettre s'il y a quoi que ce soit il enlève tout, je signe les papiers, c'est ok entre nous. Je me réveille et tout de suite je palpe, un gros pensement, mais j'ai toujours mon sein, ouffffffff, pas de cancer. Il me rend visite dans l'après midi et me rassure mais étant un Dr. très sérieux me précise que tout ce qu'il a pu enlever et parti au labo pour examen approfondi. Trois jours après je sorts de cette clinique sans les résultats, j'ai toujours aussi peur, une semaine de convalescence, et j'apprends qu'en fait ceux ne sont que des micro-calcifications. Allez c'est reparti, au travail, l'endroit ou je m'éclate le plus, mon job que j'adore...........

Arrive le 24 février 2004, je me lève et là je me sens toute bisard, pour tant promis je n'ai rien bu, et pourtant je me saoule, complètement ivre, je me prépare et direction le RER, je vais au travail. Je m'éclate avec mes collègues  mais ils me regardent tous d'une autre façon, L.... me dit tu es sure que tout va bien, oui je ne sais pas pourquoi aujourd'hui je rigole, rigole, rigole. Je suis contrôleur de gestion, est toutes la journées mes collègues qui me connaissent bien et m'interrogent, mais qu'est ce que tu as à rigoler comme ça aujourd'hui, fou rire sur fou rire, impossible de m'arrêter, un rien m'amuse. Ils se disent de part la préssion de mon job, ça y est elle craque. Mais non pas du tout je me sens très bien, jusqu'au moment dans l'après midi, mon bras gauche me lâche, le stylo à la main et plus aucune force, ma vue se trouble, mais je continue à rire, j'ai mon ex au téléphone, et là aussi éclater de rire alors que tout va mal entre nous. Fin de journée, il vient me récupérer au RER et m'emmène directement chez le médecin. Là toute une batterie de tests, debout, accroupie, marcher en avant les yeux fermés, en arrière, les réflexes, prise de décision il faut emmener madame tout de suite aux urgences. Et moi euphorique je ne comprends rien, car tout va bien, je rigole c'est tout, ce n'est comme même pas une maladie ???? Bon direction les urgences, on me prend en charge, mais ma première reflexion est "bon ce n'est rien on a dû me faire une blague, j'ai toujours ma bouteille d'eau sur mon bureau, prise de sang et je demande à ce que l'on fasse aussi les tests toxologies, ne sait on jamais ???? puis scanner et là attente, attente l'enfer quoi, vous connaissez les urgences.......... Vers 2h du matin, un médecin vient me voir en me disant, nous sommes désolés mais il nous faut vous transporter à l'hôpital de Meaux, ils ont un très bon service de neurologie, je les interroge, m'inquiète, qu'ils me disent, je veux savoir ce que j'ai et là les larmes, plus envi de rire du tout. Transfert en pleine nuit vers cet hôpital.

Hôpital de Meaux :

J'ai 37 ans, et je me retrouve dans un service de neurologie, dans une chambre à côté des mamies, (rien de méchant attention) mais pourquoi moi si jeune, je me retrouve là ???????? Le lendemain, batteries d'interne, d'infermière et un neurologue, qui m'explique que l'on va commencer par le top des prises de sang, oui pourquoi pas je ne suis plus à une prise de sang près. Comme j'avais déjà déjeuner on me précise demain vous rester à jeûn, ok pas de problème, et toute la journée je suis là en pleine forme hormis des fourmillements dans les membres, ma vue toujours aussi trouble et ce bras gauche qui ne veut toujours rien savoir. Le lendemain prise de sang, ok, petit dej, chouette des tartines avec beurre et confiture, on se fait d'un rien un régal, et plus rien pas de médecin, les infermières qui passent prise de tension, vous allez bien madame, et bien oui je veux juste sortir de là, c'est pas que la mamie à côté de moi soit méchante mais elle me saoule, au fil du temps je découvre des papis des mamies, le temps est long même pas un bouquin à lire, rien dans les mains, repas du midi, petit goûter, repas du soir et à 21 h ce neurologue qui revient me voir en me disant "il faut faire une ponction lombaire et un IRM" j'essaie de mon mieux d'en savoir plus, mais là nous ne sommes plus une personne, juste un corps qu'il faut explorer.

Toute la nuit impossible de dormir, ponction lombaire, je ne retients que ça, et j'ai la trouille de ma vie, j'avais entendu que cela faisait souffrir, juste pour un bras qui dort et mes éclats de rire........

Le lendemain, une infermière vient me voir en me demandant si je veux voir une psy, mais je ne suis pas folle ????, NON j'en ai pas besoin de votre psy, puis me précise que la ponction lombaire se fera cette après midi, la peur au ventre, j'ai une trouille mais une vraie gamine. Arrive le moment, petit chariot avec je ne sais quoi dessus, et deux internes, j'éclate en pleurs j'ai trop peur. Ils font sortir la mamie de la chambre et là j'ai vraiment la trouille. On me demande de me calmer, que tout se passera bien, et d'être attentive à leur demande. J'écoute, ok je serais sage, et attentive, on me prépare, assise au bord du lit, dos rond, une interne face à moi et l'autre entrain de préparer mon dos, je respire calmement, un mauvais moment à passer, allez ce n'est rien ma belle, tu as déjà eu pire, qu'est ce qu'une ponction, C'est parti, j'ai la chance d'avoir quelqu'un qui m'explique chaque étape, ça me rassure, allez on pique, grande inspiration, et je peux vous rassurer, hormis quand l'aiguille touche le nerf, je n'ai rien senti, absolument rien, et moi qui me faisait toute une histoire pour une petite piqure. MDR. maintenant deux heures couchée sans bouger, le temps que la se refasse. Et toujours comme une petite fille, je reste clouée à ce lit et pas un geste de trop, car j'étais prévenue que c'était des maux de tête horrible sinon. Alors là pas question, les migraines je connais, et je n'ai vraiment pas envi d'en avoir une. Alors très sage, et au bout de deux heures, impeccable vite pipi, je ne tient plus. LOLLLLLL

Une semaine déjà et je ne sais toujours pas ce que j'ai, le rdv pour l'IRM est prévu le jeudi de la semaine suivante, alors il faut attendre tout simplement et surtout ne pas ce faire des films, mais ça pas facile car tout nous passe dans la tête, grand scénario, chouette je vais pouvoir écrire des livres..................

La suite demain. LA VIE EST BELLE, CROYEZ MOI............

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Commentaires
R
Merci beaucoup à toi aussi, une superbe journée.
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